Page d'une vie secrete, d'un journal intime

Ce soir encore, mon amour tu n’as pas respecté tes paroles… Ce n’est qu’une fois de plus, un espoir de plus anéanti. Ca ne fait plus mal, cela déçoit juste et puis, je commence a avoir l’habitude. Tu sais, elle n’est pas si mal que cela cette habitude, car quand je te vois cela donne au moment encore plus de magie et d’exception… Mais pourtant, j’ai beau m’en persuader, j’aimerais tellement te voir plus, j’en ai de plus en plus besoin. Cela me fait peur, cette intensité dans ces moments où j’ai juste l’impression d’être seule survivante a tes cotés, personne, rien que nous dans un grand chemin de terre …

On alterne action rapide et longue réflexion, le tout rendant le quotidien riche en rebondissement ! Pourtant, je comprends ta réticence a te « jeter » même si je ne te le dis pas. Au fond, j’imagine ce que cela doit être de repartir a zéro, de perdre des habitudes qui se sont encrés petit a petit en toi… Mais moi j’ai mal d’attendre la, peur que tu te rendes compte que tu ne pourras pas la quitter. Je ne te demande pas d’oublier ton passé, toutes ces années de ta vie, juste de les classer, de tourner la page totalement dessus. Je veux t’entendre en parler au passé, sans rage ni sentiment dans un ton montrant ton détachement, me prouvant que c’est réellement finit. Une cassure brusque n’est même pas imaginable dans ce cas là, il faut du temps juste. Je dois t’attendre alors, posément… Petit a petit que tu effaces tes habitudes, que tu oublies doucement la passion passé et ce qui t’avais antérieurement plus en elle. Oublie cet espoir de vouloir redonner une chance a tout, a vous… A eux même, détache-toi de ce « vous » qui te colle encore a la peau comme une enveloppe et « vous » réunit ! Éloigne-toi calmement, sans geste brusque mais pourtant ferme. Tu sais, entre nous, je ne supporterais pas de vous voir bon amis j’aurais trop peur qu’en toi quelque chose se déclenche que tu me regardes avec un air vide, un jour… 

J’aurais peut-être du ne rien tenter finalement, attendre qu’en toi ce soit clair pour rentrer dans cette aventure. Attendre qu’en toi ce soit prêt a sauter « ce » pas et quitter ce passé pour construire cet avenir a mes cotés. J’aurais du attendre avant, que cela touche sa fin, pour après ne faire qu’avancer a tes cotés. Disons que nous, nous montons l’histoire à l’ envers ! J’ai encore du mal a comprendre ce qui te lie encore a elle… Alors j’en viens a douter de moi, je me dis que tu n’as pas confiance en moi, que si tu ne la quittes pas c’est car tu penses que j’vais te laisser tomber… Ai-je raison ?

Il est vrai que je dois, sans vraiment le vouloir, te mettre la pression en oubliant de te comprendre, d’accepter le fait de devoir faire un trait sur le futur dans le quel tu t’étais projeter a ses cotés...Je voudrais que tu me parles, que je comprenne mieux pourquoi cela ne va pas aussi vite que je ne le voudrais, pour t’aider, pour t’épaules  et te montrer qu’a la fin du tunnel je serais là et qu’il n’y a pas de peur a avoir a le traverser !

Vois-tu, si tu ne m’avais pas aimé, si tu ne m’avais rien dit, je n’aurais rien fait. J’aurais continué a nous faire vivre dans ma tête sans le moindre espoir que cela ne prenne vie… Mais maintenant que tu as commencé a lever le voile, a me dire que cela pouvait être possible, ne me dit pas que je ne fais que rêver, que je ne fais qu’inventer une réalité que j’aimerai… En plus, j’ai mal, j’ai un sentiment de culpabilité d’être la cause de cela, de cette rupture. Elle t’aime non ? C’est cela qui rend tout si compliqué ? Je prends conscience que je suis en train de briser quelqu’un là, pour mon bonheur, alors promet moi que ce bonheur que je m’imagine tu le partages avec moi… Sinon, je te laisserais partir, reprendre ta vie et tes promesses a ses cotés. Si tu ne m’avais rien dit, si tu avais entendu que tout soit finit avant de t’approcher de moi… Voyons le bon coté des choses, on vit nos premières épreuves, on bâti les fondations de notre relation, montrons notre courage et cette détermination qu’on a a vouloir finir la tempête main dans la main. Alors, oui je ne regrette pas ! J’ai juste un peu mal, car c’est vif, que c’est un coup frais que je viens de recevoir, mais je sais que je m’en remettrais. Je pense que je peux bien vivre cette « douleur » pour ce « nous » en venir et qu’a coté de la situation ou toi tu es, moi ce n’est que des broutilles. Je sais que je n’endure pas cela pour rien hein ? Si je me faisais une vie là avec des espoirs infondés, rassure-moi, tu m’aurais arrêté avant …?

Au fond, tu sais pourquoi cette situation me déplait ? Pourquoi je te presse ? Car j’ai peur simplement … Si je n’avais pas peur, ni cette envie de voir loin a tes cotés, j’aurais endossé sans problème ce rôle de 3^ème sommet ! Mais tu m’as promit, sans le savoir peut-être, beaucoup par tes attentions. On ne m’avait jamais regardé avec ces yeux, on ne m’avait jamais dit ces choses la sincèrement. 100 fois abusé et 1000 désabusé, j’ai beaucoup perdu en confiance et en estime de moi-même, résultat je doute, de ma propre valeur … On m’a souvent déçut, que j’en deviens pessimiste même. Un rien me fait me remettre en question, pourtant je bataille durement pour garder cette joie de vivre qui m’anime comme un feu intérieur ! Cette attente, crée mes doutes je le sais, pourtant j’ai confiance en toi, je sais ta sincérité aussi, je la ressens. J’ai vue, sans te l’avouer, ces gestes au quotidien que tu as fait vers pour commencer le chemin, mais j’ai toujours rembarré le chemin, finalement il faut avouer que je complique bien ta situation, je m’en excuse sincèrement… Pourtant, j’ai la volonté de t’aider a rendre la situation plus gérable, alors je vais essayer. Je dois quand même t’avouer, que je suis parfois jalouse d’elle, qu’a coté d’elle il m’arrive de me demander pourquoi moi. Mais je te fais confiance, je sais que ces paroles tu les as pensé et que tu les penses encore, je ne te remets pas en doute et encore moins ta sincérité.